Dans l’univers de 2016, où tout se fait à la demande, le Cloud Computing facilite l’accès fiable et instantané à quasiment tous les services, et ce nouveau mode de consommation prend le pas sur le besoin de propriété. Acheter des vêtements, faire ses courses, regarder des films ou consulter ses messages et déposer des notes de frais… tout cela est désormais réalisable en quelques clics ou gestes simples sur un smartphone ou un PC. Nous pourrions citer des myriades d’exemples de déploiements Cloud qui ont bénéficié à des entreprises de toutes sortes, des startups aux multinationales, mais nous allons nous concentrer ici sur des déploiements concrets. Ces exemples illustrent les résultats obtenus par les entreprises qui ont adopté les innovations technologiques et montrent ce que l’avenir du Cloud réserve.

Montée en puissance de la rupture

La technologie de Cloud public a donné aux startups un accès à des ressources de calcul et de stockage hautes performances incontournables pour faire jeu égal avec les entreprises classées au Fortune 500. Cela était encore impensable il y a même dix ans et depuis, la rupture est devenue la norme. Slack*, éditeur de logiciels de communications professionnelles, en est l’un des nombreux exemples. Cette startup, lancée en 2013, est passée de seulement 8 000 utilisateurs par jour à plus de 2,7 millions en 2016¹ et cette croissance fulgurante a été rendue possible par la technologie Cloud. L’impact des logiciels de cette société a été lui aussi remarquable ; les organisations utilisant Slack signalent une réduction de 48,6 % du trafic de messagerie interne, ce qui a permis aux employés de se consacrer à des tâches plus stratégiques.

Richard Crowley, Director of Operations de Slack, souligne l’intérêt du Cloud et explique comment la technologie a permis à son entreprise de toucher des millions de clients en partant de rien et à une vitesse fulgurante : « Les réalités de l’espace physique, de l’acquisition du matériel, des pièces de remplacement, de la gestion d’une salle de serveurs avec tous les coûts associés, et de tous les aléas physiques pouvant générer des pannes, font qu’un environnement informatique traditionnel est trop compliqué pour une start-up reposant sur Internet. En effet, dans les environnements traditionnels, il faut compter plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour faire évoluer la capacité. Avec AWS*, nous sommes en mesure de revoir les besoins toutes les semaines, voire tous les jours, et de varier la capacité en à peine 30 secondes². »

L’évolutivité instantanée est loin d’être le seul avantage du Cloud public. En effet, ce dernier permet aux entreprises d’être véritablement agiles. Cela est rendu possible par des systèmes en libre-service qui réduisent au strict minimum l’implication des services informatiques internes, assurant ainsi la disponibilité des applications essentielles et permettant de commercialiser les nouvelles fonctionnalités plus rapidement que jamais.

Netflix* est un autre exemple de succès planétaire résultant de l’exploitation du potentiel du Cloud Computing. Contrairement à ses concurrents, Netflix a compris que le déploiement des services Internet haut débit changerait radicalement les attentes et le comportement des clients, et a lancé dès 2007 un service de diffusion en continu pour les anticiper. La migration complète vers le Cloud public a été amorcée l’année suivante, car la corruption d’une des bases de données internes avait arrêté net l’activité pendant trois jours et aucun DVD ne pouvait être envoyé aux clients. Cette décision stratégique a porté ses fruits en 2016. Aujourd’hui, Netflix a plus de 81,5 millions d’abonnés en ligne dans le monde, soit un cumul de 10 milliards d’heures de visionnage de contenu. Mais surtout, les revenus de cette entreprise dépassent le milliard de dollars par trimestre. La migration vers le Cloud s’est terminée cette année et est un franc succès : « Nous nous reposons sur le Cloud pour toutes les ressources de calcul et de stockage nécessitant une évolution rapide, ce qui inclut la logique métier, les bases de données distribuées et l’analyse et le traitement du Big Data, les recommandations et le transcodage, ainsi que des centaines d’autres fonctions de l’application Netflix. La vidéo est diffusée au moyen de Netflix Open Connect*, notre réseau de distribution internationale de contenu assurant la fiabilité des communications avec les appareils des membres. » explique Yury Izrailevsky, Vice President of Cloud and Platform Engineering chez Netflix³.

Réalignement stratégique avec l’approche hybride

Pour de nombreuses entreprises bien établies, le Cloud hybride représente l’option de déploiement la plus séduisante. En effet, il permet de bénéficier de l’évolutivité et de la flexibilité du Cloud public, permettant aux services informatiques de déployer les systèmes essentiels, tels que la messagerie, les systèmes de paie, de ressources humaines, de gestion des frais et CRM, tout en conservant la maîtrise des fonctions clés sur site, en sécurité.

Ford* illustre comment une entreprise internationale peut adopter la puissance du Cloud hybride pour rationaliser les pratiques de travail et accélérer la commercialisation des produits, tout en restant à l’écoute de ses clients grâce à l’analyse de leurs retours. Suite à un investissement considérable dans le Cloud, c’est sans surprise que cette société a annoncé le meilleur trimestre de son histoire, avec des revenus de 2,16 milliards de dollars (1,48 milliard de GBP) pour le 1er trimestre 2016.

Avenir du Cloud

Alors que 72 % des organisations ont au moins une application Cloud⁵, la plupart des progiciels s’exécutent toujours sur des plates-formes existantes et sur une infrastructure limitée, incapable d’assurer les niveaux de facilité de gestion, l’agilité et l’accès pratique en libre-service devenu la norme. Aujourd’hui, des datacenters répartis dans le monde entier traitent environ mille milliards de requêtes quotidiennes et ce, rien que pour les smartphones, sachant que d’ici 2020, plus de 50 milliards d’appareils devraient être connectés. Les entreprises s’appuyant exclusivement sur leur propre infrastructure pour le calcul, le stockage et le réseau ne pourront plus faire face aux demandes accompagnant l’accroissement exponentiel des volumes de données. Les entreprises qui souhaitent exploiter les avantages des modèles Cloud hybrides et privés doivent intégrer les évolutions prévisibles des systèmes et partir sur des bases solides.

C’est ici qu’intervient l’infrastructure définie par logiciel (SDI), qui selon Intel est un développement significatif et important pour la modernisation des datacenters et la pérennité du Cloud pour les entreprises. L’infrastructure définie par logiciel consiste à regrouper les ressources de calcul, stockage et réseau dans un environnement virtualisé, de façon à pouvoir les automatiser et les gérer de façon aussi dynamique que les serveurs. Pour faire simple, l’infrastructure définie par logiciel améliore l’agilité de l’infrastructure informatique en améliorant l’affectation des ressources. Par analogie, cela est comparable à la construction d’une maison où il serait possible de déplacer les murs, ajouter des fenêtres ou retirer une salle de bains lorsque nécessaire et ce, à un coût limité en termes d’argent, de temps ou de main-d’œuvre. La famille de produits avec processeurs Intel® Xeon® E5-2600 v4 est au cœur de ce processus de transformation de l’architecture qui assure la polyvalence malgré des charges de travail de datacenter très diverses. Ces processeurs surpuissants garantissent l’efficacité et les performances de l’infrastructure définie par logiciel, ainsi que son agilité vis-à-vis des applications Cloud natives et traditionnelles.

Source intel.fr