A l’opposé de l’image d’Epinal véhiculée par les publicités, les petites entreprises ont rarement des bureaux proprets et bien rangés, pourvus de systèmes informatiques aussi discrets que puissants. Mais ce n’est pas une fatalité. Au moins trois solutions peuvent aujourd’hui faciliter le déploiement d’un système d’information répondant aux besoins.
Disons-le tout de suite, les PME ne sont pas responsables de l’impression de chaos que peut souvent donner leur informatique interne – fruit d’un enchevêtrement de câbles, de disques, d’unités centrales et de routeurs…
Première explication : les systèmes d’information ont souvent dû grandir par empilements successifs, au gré des évolutions de l’entreprise.
Deuxième raison : ils pâtissent de choix initiaux orientés vers des systèmes peu évolutifs, difficiles à redimensionner lorsqu’il faut monter en performance.
Troisième écueil : les serveurs et systèmes de stockage, trop encombrants, n’ont souvent pas été conçus pour ce type d’entreprise et s’avèrent donc trop complexes et coûteux à gérer. Il ne s’agit parfois que de versions limitées de plus grands systèmes, pensés pour des grands comptes qui disposent de leur propre DSI.
Penser « tout-en-un »
Pour les bureaux distants ou les petits espaces de travail, les systèmes convergés combinent aujourd’hui dans un seul et unique châssis silencieux, très peu encombrants, des serveurs (jusqu’à quatre nœuds de serveur), des systèmes de stockage, des équipements réseau (notamment un commutateur réseau) et des outils de gestion. Elle utilise aussi des alimentations standardisées (110-220 volts), sans nécessité d’investir dans de nouvelles alimentations et câbles…
Penser « cloud »
La démocratisation du cloud peut aussi aider les petites entreprises à simplifier leur informatique interne. L’avantage du cloud ? L’essentiel de l’expertise technologique est maîtrisée par un tiers, en charge de l’hébergement de l’administration des solutions. Dans certains cas, les modèles de paiement à l’usage pour les services en ligne facilitent en outre la planification des dépenses et les mises à niveau ponctuelles (nul besoin d’acquérir une licence pour pouvoir migrer vers un système plus performant).
Penser « future-ready »
Le mieux est l’ennemi du bien. Dans les PME sans doute plus qu’ailleurs… Elles ont besoin de systèmes simples à utiliser et ergonomiques et ne peuvent se permettre d’investir des budgets substantiels dans le développement d’applications sophistiquées. La difficulté ? La plupart d’entre elles travaillent aujourd’hui avec des solutions maison qui ont été surdimensionnées pour répondre à la demande, ou bien avec des versions sous-dimensionnées de logiciels inventés pour les plus grandes entreprises. La solution réside dans une meilleure planification de l’évolution prévisible des besoins internes. L’idéal est dès lors d’investir dans des services en ligne ou des systèmes spécifiquement adaptés aux PME. Pour peu qu’ils soient évolutifs.